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Théophile Bourcier est un honnête homme.

C’est un poète, un lecteur fou qui trouve naturellement sa place comme régisseur du théâtre municipal dans la petite ville qui l’a vu naître.

Ainsi va la vie de Théo, entre amour des grands auteurs et amour maternel, entre accueil des vedettes de Paris et régie de recettes…

Pourtant, au grand dam de sa mère, Théo est resté célibataire…

C’est ainsi : il est apprécié de tous et cela lui suffit…

Mais aujourd’hui Théo « fait valoir son droit à la retraite »… alors il range… il range son bureau et y découvre, par hasard, un peu de son intimité défunte.

Texte : Bertrand Chauveau

Mise en scène : Manuel Gilbert

Avec : Arnaud Lecomte

  

Le dossier

Le Teaser ICI

Pièce pour un homme et un magnétophone

A l’instar de La dernière bande de Becket, Théophile Bourcier à l’heure de la retraite, nous parle de ses doutes, de ses regrets. Doit-on parler de retraite, lorsqu’on n'a pas encore dit son dernier mot ?...

Peut être est-il passé à côté d'une grande carrière de comédien ? Mais peut-être est-il aussi passé à côté de sa vie ?

Quand j'ai lu la pièce et découvert le personnage de Théophile je l'ai immédiatement associé à Arnaud. Il en a la "carrure", la prestance mais aussi la réserve et la sensibilité.